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Herbicide maïs

Monsoon active de Bayer éradique graminées et dicots en post-levée


Innovations et machinisme le 23/10/2014 à 16:49
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Monsoon active promet un meilleur contrôle des adventices classiques et difficiles en post-levée du maïs. Bayer CropScience annonce un bénéfice sur panic et sétaires et sur dicotylédones difficiles, notamment renouées et mercuriale. De plus, son efficacité, jusqu’à 45 jours après traitement, facilite le contrôle des levées échelonnées des renouées.

Monsoon active, association de cyprosulfamide, foramsulfuron et thiencarbazone-methyl, à action racinaire et foliaire, arrive pour la post-levée sur maïs grain et fourrage pour lutter contre graminées (efficace sur panic, sétaire… digitaire un peu moins), dicotylédones (amarante, chénopodes, morelle entre autres) et dicotylédones difficiles (renouée, mercuriale entre autres). « Le cyprosulfamide, phytoprotecteur, explique Guillaume Ferrer, chef marché herbicides de Bayer CropScience, permet au maïs de détoxifier ses tissus de l’herbicide. Sans lui, le produit ne serait pas sélectif de la culture. Les deux matières actives, foramsulfuron et thiencarbazone-methyl, inhibiteurs de l’Als, ont des spectres d’efficacité complémentaires avec un plus sur mercuriale pour la première, sur renouée pour la seconde. »

Bayer CropScience propose des packs composés de Monsoon et Laudis dans Synergie maïs 100 d’une part, de Monsoon et Auxo dans Synergie maïs 160 d’autre part. « La largeur de notre gamme nous permet de proposer nos propres associations de produits. Monsoon seul est préconisé en post-levée précoce sur adventices jeunes, stade 1-3 feuilles des graminées et 2-4 feuilles des dicots mais ce mode d’emploi est peu courant. Le suivi d’utilisateurs testeurs sur la dernière campagne montre que dans 80 % des cas, le désherbage du maïs est réalisé en un passage unique en post-levée, au stade 4-6 feuilles de la culture, sur des adventices plus développées. En pratique, Monsoon sera donc associé 8 fois sur 10, pour renforcer son action lors de ces passages plus tardifs, d’où l’intérêt de l’offre Synergie. » Laudis accroît l’efficacité sur chénopode et l’action antigraminée du traitement, contre panic et digitaire. Auxo, quant à lui, augmente la vitesse d’action du désherbant.

Homologué à 1,5 l/ha, Bayer le conseille à 1 l/ha. « A cette dose, l’efficacité peut ne pas suffire contre chénopode. Nous conseillons dans ce cas, l’association de Monsoon avec Laudis. La digitaire se gère spécifiquement. Monsoon sera alors utilisé en programme après un chloroacétamide en prélevée ou seul en fractionné. Contre datura et ambroisie, aux levées échelonnées, la solution consiste également à fractionner. » Un double passage permet le contrôle total des adventices mais, dans la pratique, le surcoût limite fortement le nombre d’adeptes de cette stratégie.

Le désherbage de post-levée du maïs ne constitue pas une problématique majeure pour les producteurs mais « Monsoon marque sa différence avec les références du marché sur le contrôle des renouées liseron et renouée des oiseaux ».

Globalement, le marché des herbicides maïs a augmenté sur la dernière campagne malgré un léger retrait des surfaces protégées. « C’est surtout lié au retrait de l’acétochlore. Les solutions de remplacement font évoluer à la hausse l’investissement pour le désherbage de prélevée (+ 14 %). Et l’efficacité de ce passage tend à réduire celui en la post-levée (- 7 %). »

« En 2014, 1,5 million d’hectares ont reçu un seul traitement en pré ou en post-levée pour un coût du désherbage autour de 50-55 €/ha. Un million d’hectares ont reçu deux traitements en pré puis post-levée ou tout en post pour un coût à 75-80 €/ha. » L’agriculteur vise le meilleur résultat en un seul passage. Il est à la recherche de simplicité et d’économies alors que la flore se complexifie et nécessite l’utilisation de plusieurs matières actives.