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Pêche au thon

15 militants de Greenpeace devant le siège de Petit Navire


Communication agricole le 31/10/2014 à 13:30

Paris, 31 oct 2014 (AFP) - Une boîte de thon géante et des requins ensanglantés pour dénoncer un « carnage » : 15 militants de Greenpeace sont rassemblés depuis 24 heures devant le siège de Petit Navire à Paris pour dénoncer une pêche au thon non durable, a-t-on appris vendredi auprès de l'Ong.

« Nous sommes rassemblés devant le siège de la société depuis 8h15 hier (jeudi) » pour « leader sur le marché français », a expliqué à l’Afp Isabelle Philippe, une des militantes de l’organisation.

La société, qui produit notamment du thon en conserve, est », attirant dans ses filets « tout un écosystème », notamment « des thons, des requins, des raies ou des tortues », allant jusqu’à pêcher « les jeunes thons qui ne se sont pas encore reproduits ». Ce dispositif est une sorte de radeau flottant abritant de multiples cavités dans lesquelles de petits poissons vont se réfugier et deviennent des proies faciles. Les thoniers surveillent ensuite ces radeaux équipés de Gps et déploient autour des filets de plusieurs kilomètres qui vont ramasser toutes les espèces sans distinction.

Une enquête de Greenpeace publiée en septembre établissait un classement, sur la base de plusieurs critères (l’état des stocks des espèces pêchées, les techniques de pêche, etc.), des 10 premières marques de thon présentes sur les étals français. Arrivé huitième au classement, par les informations de Greenpeace et les avait qualifiées d’« », assurant que « 80 % de (son) poisson provient d’espèces et d’océans où les niveaux de stocks sont considérés comme sains par les scientifiques ». Sollicité vendredi matin, Petit Navire n’était pas joignable dans l’immédiat.