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Confédération paysanne

Le nouveau comité national compte poursuivre une ligne syndicale très sociale


Politique et syndicats le 22/05/2015 à 09:30
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Le nouveau comité national de la Confédération paysanne, élu lors du congrès du syndicat le 22 avril dernier au Pays Basque, a désigné un nouveau secrétariat national, dont Laurent Pinatel reste le porte-parole. Le syndicat entend poursuivre la même ligne syndicale contre l’industrialisation de l’agriculture qui, selon lui, détruit les emplois.

Réunis le 21 mai 2015, tous les membres du comité national de la Confédération paysanne élus à Saint-Jean-Pied-de-Port il y a tout juste un mois ont renouvelé leur secrétariat national. Le nouvel exécutif du syndicat (voir encadré), renouvelé pour deux ans, . Si les membres du comité national représentent l’ensemble du territoire, les sept membres du secrétariat national, dont figurent trois femmes, sont tous installés dans le Sud de la France, « mais », soulignent-ils. L’éleveur de la Loire Laurent Pinatel, rempile pour deux ans en tant que porte-parole du syndicat.

Pour ce nouveau mandat, les nouveaux représentants comptent se focaliser sur la mise en œuvre de leur rapport d’orientation. : garder en ligne de mire les enjeux sociétaux des différentes problématiques agricoles, avec le maintien de l’emploi paysan. « On constate depuis des années que l’industrialisation de l’agriculture réduit inexorablement le nombre d’agriculteurs et plus généralement détruit l’emploi agricole », martèle Laurent Pinatel, qui dénonce une fiscalité qui « favorise la surcapitalisation des exploitations au détriment de l’emploi ».

Parmi les sujets d’actualité abordés, les inquiètent particulièrement les producteurs. « De nombreux agriculteurs sont inquiets sur le montant d’Ichn qu’ils vont recevoir. Tout est fait à l’aveugle. »

Concernant la , la Confédération paysanne dénonce l’absence de réel changement de politique. « Ce n’est pas en massifiant les opérateurs de l’aval qu’on va offrir des prix rémunérateurs aux éleveurs ! »

Le aussi inquiète les représentants syndicaux. « La faiblesse de l’euro limite la casse, pour le moment », expliquent-ils. Les éleveurs craignent le spectre d’une nouvelle crise profonde. « On risque de perdre en 2015 ce que nous avons eu en 2014 et 2013 avec la relative bonne tenue des prix. »

« Toutes les politiques publiques sont aujourd’hui faites pour faciliter l’accaparement des moyens de production aux mains de quelques-uns », résument les producteurs, ciblant toujours les « fermes-usines » et en particulier la « ferme des 1.000 vaches » dans la Somme.

C’est d’ailleurs devant le site de cette ferme à Drucat que , un an jour pour jour après la libération de représentants du syndicat retenus en garde à vue après le premier « démontage » du site. « Lors de ce rassemblement, avec l’association Novissen, nous allons aussi défendre la liberté d’expression et syndicale. »

: , éleveur bovin lait et viande en Gaec, avec transformation, dans la Loire. Second mandat à ce poste, troisième au Comité national.

:, éleveuse en brebis et chèvres, avec transformation fromagère, vente directe, dans les Alpes-Maritimes. Second mandat au Comité national., éleveur de brebis laitières et producteur fermier en Gaec, vente directe, au Pays Basque. Second mandat à ce poste, troisième au Comité national.

:, éleveur bovins lait, en Gaec, dans le Tarn-et-Garonne. Second mandat à ce poste, troisième au Comité national.

:, paysanne dans un Gaec bovins allaitants, canards, transformation, vente directe sur marché et Accueil paysan, dans les Pyrénées-Orientales. Second mandat au Secrétariat national et second mandat de titulaire au Comité national., arboriculteur dans le Lot-et-Garonne. Second mandat au comité national., viticultrice et éleveuse en bovins lait, tables et chambres d’hôtes, en Dordogne. Troisième mandat au comité national.