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Echanges mondiaux de produits végétaux

La Fao lance e-Phyto, la certification phytosanitaire électronique


Traitements phytosanitaires le 26/06/2015 à 11:20

E-phyto, certification phytosanitaire électronique, a pour objectif de réduire la propagation des ravageurs et des maladies des plantes dans le commerce international à l'aide d'un système plus sécurisé et plus rentable.

La Commission des mesures phytosanitaires (Cmp), organe directeur de la Convention Internationale pour la protection des végétaux (Cipv) va créer une certification phytosanitaire électronique nommée e-Phyto.en temps et en ressources impliquant la création, l’impression et l’échange entre les pays de millions de certificats papier chaque année. Les certificats papier actuels visent à assurer aux importateurs que les produits végétaux sont exempts de ravageurs susceptibles de dévaster leur économie locale en compromettant l’agriculture ou l’environnement.

E-Phyto consistera en une plateforme centrale qui(Onpv) dans les pays exportateurs et les transmettra aux Onpv des pays importateurs. Elle constitue un moyen d’échange simple et sûr, « éliminant la nécessité pour les pays de négocier des protocoles bilatéraux avec chacun de leurs partenaires commerciaux. »

« L’échange de certificats en toute sécurité entre les Onpv éliminera les problèmes que rencontrent certains pays avec le recours à des certificats frauduleux par les importateurs ou les exportateurs », ajoute Peter Thomson, le chef du Bureau de la Cipv pour la mise au point d’e-Phyto. Moins onéreux, ce nouveau système améliorera l’harmonisation mondiale et l’adhésion aux normes Cipv pour la certification phytosanitaire. En plus de simplifier et réduire le coût du commerce mondial, e-Phyto devrait accroître la capacité des pays de cerner les points présentant des risques élevés et réduire le potentiel de fraude.

Une demande d’octroi de fonds pour le démarrage d’e-Phyto a été effectuée auprès du Fonds pour l’application des normes et le développement du commerce de l’Omc afin d’aider les pays en développement qui ne disposent pas actuellement des moyens de participer à e-Phyto. L’Australie, le Canada, les États-Unis, le Kenya, la Nouvelle-Zélande, les Pays-Bas et la République de Corée utilisent déjà une forme ou une autre de certification électronique.