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Agri Sud-Ouest Innovation mise sur les fertilisants liquides


Viticulture le 26/05/2016 à 16:25
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Trois projets soutenus par le pôle Agri Sud-Ouest Innovation ont été retenus par le FUI (Fonds unique interministériel) pour percevoir une aide financière. Au menu : création d'outils de diagnostic en viticulture, gestion de l'azote et mise au point de nouveaux fertilisants liquides.

Suite au 21e appel à projets du FUI (Fonds unique interministériel), trois projets de recherche du pôle de compétitivité Agri Sud-Ouest Innovation ont été sélectionnés : Viti Optimum 2.0, NV² et Lussifer, qui percevront chacun une enveloppe pour appuyer leurs recherches.

Le projet Viti Optimum vise la création d’outils de diagnostic innovants pour optimiser le travail du technicien de coopératives dans les parcelles viticoles, dans le contexte Ecophyto 2. Le but : réduire les risques de santé liés aux contacts avec les produits phytosanitaires, gagner du temps dans l’interprétation du risque et apporter de la pertinence aux préconisations. Ce projet est porté par la coopérative Qualisol en partenariat, entre autres, avec Isagri, l’Institut français de la vigne et du vin et l’école de Purpan. Le coût du projet s’élève à 3,6 millions d’euros dont 1,3 millions d’aide allouée sur quatre ans.

Porté par le pôle de compétitivité Qualimed et co-labellisé par Agri-Sud-Ouest innovation, le projet NV² vise à mieux maîtriser la gestion de l’azote depuis la fertilisation de la vigne jusqu’à la vinification. L’enjeu : proposer aux vignerons et aux œnologues une approche intégrée de la vigne à la cave. Ce programme prévu sur quatre ans, réalisé en partenariat avec entre autres la société Lallemand, l’Institut français de la vigne et du vin et l’Inra de Montpellier, prévoit un montant financier de 4,8 millions d’euros dont 1,9 millions d’aide accordée.

Le programme Lussifer, enfin, a pour objectif le développement d’une gamme de produits fertilisants liquides concentrés en silicium. Porté par la société Agronutrition, filiale du groupe De Sangosse, en partenariat avec Imerys Talc Europe, le Centre français du riz, le Critt Bio-Industries, le laboratoire Ensiacet-Inra de chimie agro-industrielle et l’Ecole des Mines d’Albi, le projet durera trois ans et demi. Il repose en particulier sur la caractérisation de matières premières et sur les réponses des plantes associées. D’un montant de 2,4 millions d’euros, il recevra 850 000 euros d’aides.