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Présidentielle 2017

Dans son « contrat présidentiel », Bruno Le Maire défend 15 chantiers agricoles


Politique et syndicats le 27/09/2016 à 18:25
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Pour la primaire de la droite et du centre et, de surcroît pour la présidentielle 2017, que défend le candidat Bruno Le Maire ? Dans son « contrat présidentiel » de plus de 1 000 pages, l’ancien ministre de l’agriculture détaille en une cinquantaine de pages ses 15 chantiers prioritaires pour le secteur agricole. Les détails.

Sur les 1 000 pages que compte son « contrat présidentiel » présenté samedi 17 septembre, Bruno Le Maire laisse une place de choix au secteur agricole. Non pas seulement parce que l’agriculture arrive logiquement en tête de la présentation alphabétique de son programme, mais aussi parce qu’après être resté près de trois ans ministre de l’agriculture du gouvernement Fillon, il est le plus « expérimenté » des sept candidats à la primaire de la droite et du centre, en matière de problématiques agricoles.

Son « contrat présidentiel » comporte 12 chantiers prioritaires « pour une France plus juste », notamment en matière de logement, de dépenses publiques, d’éducation, d’impôts et de santé. Aucun de ces chantiers prioritaires n’est spécifiquement consacré à l’agriculture. Mais le candidat a réservé au secteur agricole une quinzaine de fiches thématiques, le tout détaillé en une cinquantaine de pages, auxquelles s’ajoutent des promesses distillées dans d’autres parties de son programme.

Parmi ces chantiers agricoles (voir la liste ci-dessous), l’ancien ministre promet de créer un « mécanisme de garantie des prix aux éleveurs au niveau européen », un « outil qui stabilisera un prix d’équilibre aux producteurs ». En complément, « une négociation sur la réforme de la Pac devra être conduite et plus particulièrement sur deux volets : la régulation des marchés et une assurance climatique universelle, dont l’objectif sera de soutenir les plus fragiles ».

Sur le plan national, Bruno Le Maire veut « défendre la préférence locale notamment en matière d’achats publics pour la restauration collective ». Il souhaite également « simplifier les normes afin de gagner en compétitivité, y compris en matière de travail saisonnier ».

En matière d’investissement, il entend relancer un « plan ambitieux pour la construction de retenues d’eau », mais aussi d’autres plans pour développer la méthanisation et l’agriculture biologique.