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Campagne 2015/2016

Airinov publie son premier observatoire des cultures


Grandes cultures le 02/01/2017 à 17:25

A l’issue d’une année particulièrement rude du fait de conditions climatiques exceptionnelles, Airinov publie son observatoire de la campagne 2015/2016 sur blé et colza.

Depuis six ans, les drones Airinov survolent les parcelles des agriculteurs à travers la France pour les aider à optimiser l’apport en azote sur blé et colza. L’entreprise a publié son observatoire pour la dernière campagne.

En colza, Airinov estimait à 18 % les pertes moyennes de biomasse des colzas en sortie d’hiver, 10 à 40 % selon les régions pour les gros colzas. La moyenne des conseils azote Airinov montre quant à elle des différences frappantes selon les régions. Alors que les préconisations par hectare sont en moyenne inférieures à 140 unités en Bretagne et dans les Pays de la Loire, elles vont de 180 à 220 unités dans tout le nord et l’est de la France.

Outre ces variations régionales, le bilan fait par Airinov montre des écarts de conseils azote très importants au sein même des parcelles. En moyenne, cette variabilité intra-parcellaire est de 70 unités d’azote par hectare. Si les différences sont moins visibles au nord, elles peuvent dépasser 82 unités d’azote dans les Pays de la Loire, en Aquitaine et en Franche Comté. « L’apport optimisé de l’azote dans ces parcelles a permis de nourrir correctement les plantes à fort potentiel et d’en exploiter ainsi le maximum. »

Par ailleurs, Airinov a décidé de créer son indice de variabilité pour évaluer l’hétérogénéité du développement de la culture sur une parcelle. Plus il approche de 100, plus il y a d’hétérogénéité. Ainsi sur blé, le moment où la culture est la plus hétérogène est à l’approche du stade dernière feuille, avec un indice moyen de 61 %. « Les parcelles ayant profité de la prestation Airinov en deux vols sont moins exposées. »

En blé, Romain Faroux estime qu’ « en moyenne 10 unités d’azote par hectare ont été économisées par rapport aux prévisions initiales sur l’ensemble de la France métropolitaine, soit environ 10 € par hectare ». Il estime ainsi que la modulation automatique permet de réaliser « jusqu’à 12 % d’économie, et d’augmenter de 4 % le rendement ».