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E-commerce

De la vente par correspondance… en ligne !


Communication agricole le 20/02/2017 à 12:25
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On entend de plus en plus parler du e-commerce, y compris dans le secteur agricole. Mais de quoi s’agit-il exactement ?

Le e-commerce représente combien de ventes ? À quel rythme progresse-t-il ? Avant de répondre à ces questions et de donner des chiffres, il importe de définir ce nouveau mode d’achat et de commercialisation. « Le e-commerce ou commerce électronique regroupe l’ensemble des transactions commerciales s’opérant à distance par le biais d’interfaces électroniques et digitales », explique Bertrand Bathelot, professeur agrégé collaborant au site définitions-marketing.com. C’est-à-dire essentiellement via internet « à partir de différents types de terminaux (ordinateurs, tablettes, smartphones, consoles, télévisions connectées) mais aussi d’applications spécifiques (applis mobiles) qui ne font pas toujours appel aux protocoles web ».

En grand public, la vente en ligne dans le commerce de détail obtient en moyenne 7 % de parts de marché, selon la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (Fevad), à laquelle adhèrent la plupart des entreprises spécialisées dans ce domaine. Et pour certaines catégories de produit, c’est parfois plus de 40 % (tourisme, culture). Dans le monde agricole en revanche, difficile de connaître la part de marché des transactions numériques car les principaux acteurs ne publient pas leurs chiffres d’affaires.

Quoiqu’il en soit, c’est la progression des ventes sur internet qu’il faut prendre en compte. Entre 2005 et 2015, elles ont augmenté de 675 % en France tous secteurs confondus. Il est probable qu’en agriculture elles aient suivi la même tendance. Par définition, le e-commerce permet à un distributeur de vendre ses produits en ligne : c’est donc de la vente par correspondance sur internet. Mais cela ne garantit pas le succès du site en lui-même. Parallèlement, il faut développer des communautés de clients, nouer une relation de confiance avec chacun, les fidéliser, optimiser les ventes, assurer un service après-vente efficace… bref, il faut passer du e-commerce au e-business !