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Consommation de viande

Alliance sacrée des éleveurs contre les campagnes Vegan


Communication agricole le 04/03/2017 à 16:25

Les quatre principaux syndicats d'agriculteurs français se sont exceptionnellement alliés autour d'une déclaration commune protestant contre les campagnes de « culpabilisation des consommateurs » et de « stigmatisation des éleveurs », à la veille d'une deuxième manifestation Vegan au salon de l'agriculture.

« Le Salon international de l’agriculture semble être une occasion de choix pour plusieurs associations vegan d’intensifier leur campagne de culpabilisation des consommateurs et de stigmatisation des éleveurs », indique un communiqué signé par les Jeunes Agriculteurs, la Confédération paysanne, la Coordination rurale, et la FNSEA.

En affirmant que les protéines animales ont toute leur place dans l’alimentation humaine, les éleveurs demandent le « respect » qui est dû à leur profession.

« Alors qu’ils font déjà face à une situation catastrophique, les éleveurs n’en peuvent plus des « attaques répétées contre leur métier » indique le texte, en affirmant que « les éleveurs travaillent au quotidien avec leurs animaux, et les respectent en appliquant scrupuleusement les normes européennes et françaises ».

« Nous n’acceptons pas les insultes proférées en direction des éleveuses et des éleveurs par une minorité de provocateurs à l’occasion du Salon de l’agriculture » indique le communiqué commun.

En début de salon, l’association Vegan Impact avait dénoncé la consommation de la viande et « l’hypocrisie » du Salon de l’Agriculture. Samedi, l’association 269 Life prévoit un « happening sanglant » devant le salon.

Les organisations d’éleveurs dénoncent et reconnaissent « les abus » qui existent « dans certains abattoirs » concernant le bien-être animal.

Mais selon les éleveurs, les associations vegan qui prônent « l’arrêt complet » de l’élevage « se trompent de combat », car l’élevage « participe au dynamisme économique et culturel des territoires et façonne des territoires et paysages » en valorisant « 13 millions d’hectares de prairies », « joyaux de biodiversité et puits de carbones irremplaçables ».