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France

La croissance de la consommation de bière se confirme


Viticulture le 19/04/2017 à 10:25

La consommation de bière a poursuivi sa croissance en France en 2016, pour la troisième année consécutive, a-t-on appris mardi de sources concordantes.

La consommation de bière a augmenté de 3 % par an en 2014, 2015 et donc 2016, a indiqué lors d’un point presse à Paris le PDG de Kronenbourg SAS, Marc Vermeulen : « depuis trois ans, le marché de la bière est reparti de l’avant », s’est-il réjoui, après avoir rappelé que lors des 30 années précédentes, le marché français de la bière reculait en moyenne de 1 % par an.

Interrogé, Brasseurs de France a rappelé avoir communiqué sur un marché 2014 à + 2,8 %, en croissance et un marché 2015 aux alentours de 3 %. Sans communiquer les chiffres pour 2016, encore en cours d’évaluation, une porte-parole de l’organisme confirme à l’AFP qu’« il y a une tendance positive aussi sur le marché 2016 ».

« A mi-mars 2017, soit environ 20 % des volumes annuels, le marché continue sur sa lancée des trois dernières années avec une croissance en volume de + 8 % et en valeur de + 11 % en hyper et supermarchés », indique Kronenbourg, qui « conforte sa part de marché de 31 % » dans l’Hexagone, avec un point gagné sur les trois dernières années.

La bière a progressé dans le même temps, dans le paysage des boissons alcoolisées en France, de 33 à 34 %, selon M. Vermeulen.

Outre « l’explosion de l’offre, que ce soit en bières de dégustation, bières aromatisées, bières sans alcool », décrite par le PDG de Kronenbourg, il estime que cette boisson est « aujourd’hui beaucoup plus considérée comme « tendance » ».

La France compte aujourd’hui quelque 1.000 brasseries, dont la moitié n’existaient pas il y a 5 ans.

Elle reste toutefois, rappelle Brasseurs de France, l’avant-dernier pays de l’Europe des 28 en termes de consommation par an et par habitant, avec une trentaine de litres, ne devançant que l’Italie.

Pour 2017, M. Vermeulen « pense que le marché va continuer à croître », d’autant que « le boom annoncé pour l’Euro (de football) n’a pas eu lieu », a-t-il rappelé, évoquant notamment les températures maussades lors de la compétition organisée en France en 2016.