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Robotique agricole

EcoRobotix, les nouveaux robots sont arrivés


Innovations et machinisme le 01/06/2017 à 09:25
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Après ses premiers tours de roues à Innov-agri l’an dernier, l’équipe d’EcoRobotix a reçu la livraison le mois dernier d’une dizaine de robots désherbeurs de grandes cultures pour avancer les tests aux champs.

L’équipe d’EcoRobotix a vu la concrétisation d’une étape supplémentaire de son développement : la livraison d’une dizaine de pré-séries de son robot désherbeur. « On était très impatients », explique Aurélien G. Demaurex, co-fondateur de la start-up. « C’est un peu comme déballer un cadeau ! Il y a un double sentiment : on se réjouit de les voir enfin, puisqu’il s’agit de l’avant-dernière étape avant l’entrée en production définitive. Et puis, en même temps, il va y avoir cette phase de tests et les surprises qui vont avec ».

Si la mise sur le marché des machines est prévue pour le début 2018, la pré-série de robots reçue aux ateliers d’ecoRobotix à Essert-Pittet en Suisse, est destinée à tester leur utilisation à large échelle et sur une saison agricole complète.

« C’est la première fois que nous conduisons des tests de si grande envergure. Plusieurs partenaires européens se pencheront avec nous sur son utilisation standard : scientifiques, commerciaux et publiques », se réjouit Steve Tanner, l’autre co-fondateur de la start-up.

Les machines sont contrôlées à distance grâce à une application spécialement créée pour les utilisateurs, installée sur leur smartphone. Les données récoltées lors des tests dans les cultures de base du robot (betteraves, colza) mais aussi de nouvelles cultures, seront centralisées au siège d’ecoRobotix à Yverdon-les-Bains pour analyse.

« Cela nous permettra de faire les derniers réglages avant la production en série ». Si toute l’équipe d’ingénieurs d’ecoRobotix piaffe d’impatience pour le début de l’utilisation programmée début avril, leurs partenaires testeurs le sont tout autant. « Nous espérons que les fruits seront bons et beaux pour tout le monde », conclut Aurélien G. Demaurex.