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Futur accord de pêche Royaume-Uni/UE

Les pêcheurs français « restent vigilants »


Communication agricole le 05/07/2017 à 16:25

Les pêcheurs français restent vigilants quant aux conditions de la mise en place des futurs accords de pêche entre l'Europe et le Royaume-Uni, après l'annonce du gouvernement britannique de son intention de retrouver le contrôle exclusif des droits de pêche à proximité de ses côtes, a-t-on appris mercredi auprès de la profession.

Le Comité national des pêches maritimes et des élevages marins (CNPMEM) « reste vigilant sur les conditions d’élaboration et le contenu du futur cadre juridique qui s’appliquera aux relations entre le Royaume-Uni et l’Union européenne après le Brexit », indique-t-il dans un communiqué.

Le gouvernement britannique a annoncé dimanche sa décision de quitter la Convention de Londres sur la pêche de 1964, afin de retrouver le contrôle exclusif des droits de pêche à proximité de ses côtes, conformément au vote en faveur du Brexit. En quittant cette convention, les pêcheurs britanniques perdront eux-mêmes le droit de travailler à proximité des côtes de cinq autres pays : la France, la Belgique, l’Allemagne, l’Irlande et les Pays-Bas.

Dans l’immédiat, la décision du gouvernement britannique n’a pas d’incidences particulières dans la mesure où la procédure de dénonciation doit durer deux ans, correspondant à la période de négociation du Brexit. Le Comité national des pêches assure cependant rester mobilisé en vue de la « définition d’un accord de long terme devant garantir un partage des TAC (Total autorisé de capture, ndlr) et quotas stable par rapport au régime actuel entre l’Union européenne à 27 et le Royaume-Uni ». Le Comité dit aussi souhaiter que le futur accord de pêche reconnaisse un « accès aux eaux britanniques et européennes », afin de ne pas déséquilibrer les flottilles.