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Grippe aviaire

Renforcement des mesures de biosécurité dans les élevages


Alimentation et fourrages le 13/07/2017 à 16:25

Le ministère de l'Agriculture a annoncé qu'il allait renforcer les mesures de biosécurité dans les élevages de volailles et de palmipèdes à partir du 1er septembre alors que la France a été touchée par deux épizooties successives.

Tirant les enseignements des crises sanitaires de 2016 et 2017, le ministre Stéphane Travert « a tenu à ce que les mesures de biosécurité soient renforcées dans les élevages français » contre les virus de l’influenza aviaire, indique le ministère dans un communiqué.

Dans la perspective des prochaines migrations d’oiseaux sauvages à l’automne prochain, ces mesures « ont pour objectif de prévenir une nouvelle introduction du virus Influenza aviaire hautement pathogène dans des exploitations de volailles et d’éviter une éventuelle diffusion du virus entre exploitations », selon le communiqué.

L’arrêté paru le 10 juillet « renforce le principe d’obligation de résultats, en confiant aux professionnels la responsabilité d’élaborer des cahiers des charges ou des guides relatifs à la biosécurité ».

L’arrêté introduit également de nouvelles exigences de biosécurité pour le « dépistage spécifique dans les élevages reproducteurs, la gestion des mouvements de véhicules au sein des exploitations ou encore les conditions de protection de l’alimentation des volailles vis-à-vis des oiseaux sauvages ».

Ces mesures qui prendront effet au 1er septembre concerneront l’ensemble de la filière, ajoute le ministère, les éleveurs mais également l’ensemble des intervenants en élevage engagés collectivement dans le cadre du pacte de lutte contre l’Influenza aviaire et de relance de la filière palmipède à foie gras.

De nombreux éleveurs de palmipèdes à foie gras français ont dû vider leurs élevages pendant plusieurs semaines cette année pour tenter d’éradiquer l’épidémie, détectée fin 2016.

L’ensemble des professionnels ont été touchés par l’arrêt d’activité : naisseurs, éleveurs, gaveurs, abattoirs, fabricants de foie gras et filière commerciale. Ils avaient déjà été frappés par une première épizootie d’un autre virus de grippe aviaire en 2015-2016.