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Agroéquipement

Monde académique et industriels : une mise en relation est primordiale !


Communication agricole le 21/07/2017 à 10:25
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En février, à la veille de l'ouverture des portes du Sima 2017, chercheurs et industriels internationaux se sont réunis pour échanger autour de leurs axes de travail respectifs. L’événement, organisé conjointement par l’Axema et EurAgEng, avait vocation à mutualiser les connaissances, les compétences et les problématiques de deux univers finalement pas si distants. Mettre en relation les moyens et les idées semble indispensable si l'agriculture française ne veut pas rater le virage de la révolution numérique. Selon Jeannot Hironimus, directeur général de Kuhn, et Emmanuel Hugo, directeur régional de l’Irstea de Clermont-Ferrand, il est indispensable de pérenniser les échanges.

Lors de l’édition 2017 du Sima, Axema et EurAgEng ont organisé conjointement une journée de conférence. Quel était l’objectif de ce rendez-vous ?

Jeannot Hironimus (Kuhn) : Cette première journée avait pour objectif de provoquer la rencontre entre les chercheurs du monde académique et les industriels de l’agroéquipement . Il est nécessaire que la recherche française, l’une des plus performantes en Europe, travaille en lien avec les industriels et qu’ils échangent leurs connaissances sur des problématiques communes. À l’heure des nouvelles technologies et du Big Data , n’oublions pas que les données proviennent aussi de la machine agricole. Durant la conférence, les chercheurs présentent les thèmes sur lesquels ils travaillent et, ensuite, les industriels leurs font part d’idées. Ensemble, ils essaient de proposer des méthodes pour développer des produits capables de répondre à ces problématiques.

Souhaitez-vous pérenniser ce rendez-vous ?

Jeannot Hironimus (Kuhn) : Oui, nous aimerions reconduire ce rendez-vous chaque année. Le Sima est une plateforme internationale regroupant de nombreux acteurs du machinisme agricole mondial et c’est une belle opportunité de rencontrer des chercheurs étrangers. Ils peuvent aussi présenter des thèmes de recherche en cours dans leur pays d’origine. Les années sans Sima, nous pourrions nous appuyer sur les universités et les instituts de recherche pour organiser une rencontre itinérante. C’est une occasion pour eux de montrer physiquement leurs moyens pendant quelques heures.

Côté académique, existe-t-il un réel engouement pour se tourner vers le monde industriel ?

Emmanuel Hugo (Irstea) :  Oui, manifestement. La recherche est d’ailleurs partie prenante de cette initiative. Notre agriculture est en pleine révolution numérique. Par exemple, sur le Sia ou le Sima , la robotique , les Big Data ou les objets connectés sont omniprésents. Pour l’Irstea, il est très important de ne pas manquer ce virage ! Développer ces échanges nous aidera à maintenir l’industrie de l’agroéquipement compétitive et innovante.