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Champagne

Lanson-BCC souffre du Brexit et de la baisse de la consommation en France


Viticulture le 08/09/2017 à 11:25

Le champagne français Lanson-BCC a vu son bénéfice net divisé par trois au premier semestre 2017, tandis que ses ventes reculaient de 7,3 %, sous l'effet de la baisse de la consommation en France et de la livre sterling, selon un communiqué publié jeudi.

De janvier à juin, le groupe a enregistré un résultat net de 0,6 million d’euros contre 1,7 million l’année précédente sur la même période. Dans le même temps, le chiffre d’affaires ressort à 85,1 millions d’euros, contre 91,8 millions au premier semestre 2016, « qui avait été nettement dynamique (+ 7 %) », indique-t-il.

Le résultat opérationnel (ROP) s’élève à 2,62 millions d’euros contre 6,14 millions au premier semestre 2016. Le taux de marge opérationnelle (MOP) atteint 3,1 % contre 6,7 % au 30 juin 2016.

« La France a enregistré un effet volume négatif », et dans le même temps la forte baisse de la livre sterling au premier semestre 2017 (- 9,5 % sur un an) « a restreint les performances au Royaume Uni, premier marché d’exportation du groupe », explique Lanson BCC.

Par ailleurs, « les effets prix-mix positifs constatés en France et à l’export n’ont pu compenser ces évolutions ainsi que la hausse du prix de revient des bouteilles commercialisées durant la période », ajoute le groupe.

En volume, pour l’ensemble de la région Champagne, le premier semestre 2017 (+ 3,3 %) est plus robuste que celui de 2016 (+ 1,1 %). Mais le marché français (48 % des volumes expédiés) accentue son repli à – 2,7 % contre – 2,1 % au premier semestre 2016, selon des chiffres du Comité interprofessionnel des vins de champagne (CIVC) cités par Lanson-BCC.

Selon la même source, les autres pays de l’Union Européenne progressent peu (+ 0,8 %), à la différence des pays tiers (+ 17,8 %, 28 % des volumes expédiés).

Après un premier trimestre 2017 en net recul (- 8,6 %, à 39,4 millions d’euros), en raison des faibles ventes de la fin d’année 2016, le premier semestre 2017 « confirme la moindre tenue du marché français » hors courtage, souligne le CIVC.