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Euronext

Le blé soutenu par les conditions climatiques en Russie


AFP le 22/06/2018 à 13:58

Les prix du blé poursuivaient vendredi leur rebond, soutenus par les prévisions à la baisse de la prochaine récolte en Russie, premier exportateur mondial.

Cet élément, notamment, a permis au blé de clôturer en forte hausse jeudi soir. Vendredi peu avant 13h00 (11h00 GMT) sur Euronext, la tonne de blé regagnait 25 centimes d’euro sur le contrat de septembre à 176,50 euros et 25 centimes également sur celui de décembre à 180,50 euros, pour un peu plus de 5 500 lots échangés. Dernière estimation pessimiste en date sur la récolte russe, celle du cabinet Agritel, qui en raison des conditions sèches du printemps, attend une production russe à 67,4 millions de tonnes (Mt) contre près de 85 Mt cette année.

« La récolte de l’année dernière en Russie était un record, on revient à peu près dans une moyenne, ce n’est pas si catastrophique que ça », soulignait toutefois un courtier souhaitant garder l’anonymat. Cette baisse annoncée des récoltes de la région de la mer Noire, « c’est un élément de soutien, après on a des stocks mondiaux assez confortables. Aujourd’hui, il est beaucoup trop tôt pour avoir une vision du prix, même si tout le monde y va de son chiffre », ajoutait-il.

Autre facteur de soutien des cours, des rumeurs de marché faisant état de récoltes chinoises en baisse. Au-delà des considérations climatiques, « on est beaucoup plus impacté en termes de prix aujourd’hui par les déclarations de Trump », estimait ce courtier, qui rappelait le désengagement des fonds de pension américains, lorsque Trump s’est fâché avec la Chine. La tonne de maïs, elle, était sans direction, regagnant 25 centimes sur le contrat d’août à 165,25 euros et perdant 75 centimes sur celui de novembre à 168,50 euros, pour un peu plus de 300 lots échangés.