Accéder au contenu principal
Lutte contre la déforestation importée

La consultation publique sur la SNDI se déroule du 3 au 24 juillet 2018


TNC le 16/07/2018 à 07:12

Comme annoncé en juillet 2017 par le Plan Climat, la stratégie nationale de lutte contre la déforestation importée (SNDI) est soumise à la consultation publique du mardi 3 au mardi 24 juillet 2018. Elle sera Cette stratégie sera la concrétisation de l'engagement gouvernemental formulé dans l'axe 15 du Plan climat prévoyant de publier « une stratégie nationale pour mettre fin à l’importation de produits forestiers ou agricoles contribuant à la déforestation ».

Annoncée en juillet 2017 par le Plan Climat, Nicolas Hulot, ministre d’État, ministre de la transition écologique et solidaire, Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des affaires étrangères, Bruno Le Maire, ministre de l’économie et des finances, Stéphane Travert, ministre de l’agriculture et de l’alimentation et Frédérique Vidal, ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, la stratégie nationale de lutte contre la déforestation importée (SNDI) est en consultation publique du 3 au 24 juillet 2018.

Le processus d’élaboration de la SNDI est coordonné par l’Ambassadeur délégué à l’environnement, Xavier Sticker, et piloté par les différents ministères concernés. Le projet de stratégie a été présenté aux membres du Conseil national pour la transition écologique le 12 juillet 2018.  À travers cette stratégie nationale, le gouvernement français souhaite « encourager les dynamiques européenne et internationale pour lutter contre la déforestation importée », soulignent les ministères dans leur communiqué commun. Le Gouvernement appelle la Commission européenne à lancer « une initiative européenne de lutte contre la déforestation et la dégradation des forêts ».

La SNDI disposera de 5 grandes orientations :  

La SNDI constitue « une prise de conscience collective qui insuffle une dynamique fédératrice des acteurs autour d’un même objectif ». Elle devrait « faciliter et accélérer la mobilisation de l’État français et des parties prenantes pour une évolution des approvisionnements des entreprises, tout en restant dans le cadre d’un dialogue constructif et partenarial avec les pays producteurs ».