Accéder au contenu principal
Moisson 2018

De moindre rendements mais une bonne qualité selon le groupe Soufflet


TNC le 03/08/2018 à 11:16

A l’issue de la moisson 2018, le bilan général est plutôt correct selon le groupe Soufflet. Bien que les rendements soient en baisse, et ce pour toutes les cultures, la qualité est au rendez-vous pour cette nouvelle campagne. Présentant des taux de protéines satisfaisants, le groupe Soufflet s’attend à une demande internationale de blé et d’orge français, d'autant plus que la qualité n'est pas au rendez-vous dans les pays de l'Europe de l'Est et du Nord et en Russie.

Avec le cumul de fortes chaleurs et de précipitations importantes en fin de cycle, les rendements pour la moisson 2018 sont en baisse pour toutes les cultures, indique le groupe Soufflet dans un communiqué de presse. Avec un recul moyen de 8 % des rendements, le blé présente des résultats contrastés selon les régions ; notamment, la région Atlantique enregistre la baisse la plus importante, de 15 à 20 %. Les orges de printemps et d’hiver subissent pour leur part des chutes de rendements respectivement de 10 % et de 5 %. Enfin, avec des rendements en baisse de 20 % minimum, le colza est la culture la plus impactée par ces conditions météorologiques.

Ayant aussi subi les aléas climatiques de ces derniers mois, les pays de l’Europe de l’Est et du Nord et en Russie ont obtenu une récolte de moindre qualité pour les céréales. « Les blés et orges français ont donc leur carte à jouer. Avec en moyenne 11,5 % de protéines pour les blés et 10,5 % pour l’orge, les cultures françaises seront recherchées sur les marchés internationaux. » Ceci devrait mener à des prix satisfaisants pour les agriculteurs français. Cependant, la production mondiale de maïs, notamment américaine, pouvant influencer la tendance haussière actuelle des marchés, il faudra suivre cette dernière.

L’avenir du marché du colza est quant à lui plus incertain puisque la hausse de production s’inscrit dans un contexte de débouchés limités. « Cette situation s’explique notamment par les incertitudes autour de la filière européenne de biodiesel, et un prix du biocarburant trop faible par rapport au coût de production. »