Les prix du blé de nouveau soutenus par des rumeurs venues de Russie

Les prix du blé étaient en nette hausse jeudi, soutenus par de nouvelles rumeurs concernant les exportations de blé russe.

De nouvelles rumeurs de limitation des exportations de marchandises en provenance de Russie, en raison de la récolte en nette baisse cette année, agitent les marchés depuis mercredi, à Chicago et sur Euronext, un coup de pouce pour les cours qui se poursuivait donc jeudi.

Peu avant midi (10h00 GMT) sur Euronext, la tonne de blé regagnait 2,50 euros, tant sur les contrats de septembre que de décembre, à respectivement 205,25 euros et 205,75 euros, pour près de 13 500 lots échangés. Une nouvelle réunion entre le ministre de l’agriculture russe et les principaux exportateurs aura lieu le 3 septembre prochain, pour évaluer la situation, selon le cabinet Agritel. Les exportations de blé russe sont en progression de 40 % à date par rapport à l’an dernier, alors que la production est de 17 millions de tonnes inférieure, laissant entrevoir une nette diminution des stocks de fin de campagne si le rythme actuel venait à perdurer, fait valoir Agritel. Par ailleurs, si les volumes de blés récoltés dans l’Hexagone sont décevants, l’organisme public FranceAgriMer a confirmé jeudi la très bonne qualité des épis tricolores. De quoi tenter de reconquérir des parts de marché à l’exportation si les marchandises russes venaient à manquer.

La tonne de maïs se laissait entraîner, regagnant 1,75 euro sur l’échéance de novembre, à 184,50 euros, et 2,25 euros sur celle de janvier, à 188,25 euros, pour un peu plus de 300 lots échangés.