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Loi agriculture et alimentation

Les principales mesures


AFP le 03/10/2018 à 10:50

Voici les principales mesures du projet de loi « pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine et durable », adopté définitivement mardi par le Parlement.

Relations commerciales

  • Les producteurs agricoles proposeront désormais le prix de leurs produits aux acheteurs de la grande distribution en prenant en compte leurs coûts de production.

Incitation au regroupement des producteurs

  • Les organisations interprofessionnelles devront élaborer et diffuser les indicateurs de prix qui doivent servir de référence dans les négociations commerciales. L’Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires (OFPM) pourra les aider, mais n’aura pas pour mission de valider les indicateurs.
  • Sanctions alourdies sur les entreprises qui ne respecteraient pas leurs obligations contractuelles et moyens de l’Autorité de la concurrence renforcés pour lutter contre les alliances anticoncurrentielles.
  • Renforcement de la place et du rôle du médiateur. Dans l’esprit du « name and shame » (nommer et faire honte), publication des sanctions en cas de manquements répétés.
  • Pour mettre fin à la « guerre des prix », le gouvernement est habilité à légiférer par ordonnance sur le relèvement de 10 % du seuil de revente à perte et l’encadrement des promotions excessives.
  • Interdiction de l’emploi du terme « gratuit », ses dérivés et synonymes, dans la promotion d’un produit alimentaire.

Qualité de l’alimentation et bien-être animal

  • Les repas dans la restauration collective publique devront comprendre, au plus tard en 2022, au moins 50 % de produits issus de l’agriculture biologique ou tenant compte de la préservation de l’environnement. La part pour le bio est d’au moins 20 % de la valeur totale.